Les 6 principales peurs lié à l'hypnose
L’hypnose est une pratique thérapeutique qui fascine autant qu’elle inquiète. Souvent associée à des phénomènes de contrôle mental et de manipulation, l’hypnose souffre d’une image ambivalente qui génère de nombreuses peurs et idées reçues. Cet article explore les principales craintes entourant l’hypnose, leur origine et leur réalité, afin d’aider à mieux comprendre cette technique et à démystifier certaines croyances.
Peur n°1 sur l'hypnose : perdre le contrôle
L’une des craintes les plus fréquentes à propos de l’hypnose vient de l’hypnose de spectacle où l’on voit des personnes agir de manière apparemment involontaire, réalisant des actes insolites ou comiques sous l’influence de l’hypnotiseur.
Origine de cette peur de l'hypnose
Cette peur repose sur la croyance que l’hypnotiseur possède un pouvoir absolu sur la personne hypnotisée, capable de lui faire faire n’importe quoi. Cette perception est alimentée par les films, les romans et les spectacles d’hypnose comme ceux du célèbre MESSMER.
Ces spectacles ont pour but de divertir et n'ont pas de vocation thérapeutique, ce qui fait toute la différence.
Réalité
L’hypnose spirituelle est un processus collaboratif dans lequel le praticien guide le consultant vers un état de relaxation et de concentration. Le receveur garde le contrôle de ses actions et peut sortir de l’état hypnotique à tout moment s’il le souhaite. Contrairement aux idées reçues, il n’est pas possible de forcer une personne à accomplir des actions qui vont à l’encontre de ses valeurs ou de sa volonté profonde. L’hypnose est donc avant tout un état de conscience modifiée où le consultant reste actif et conscient.
Peur n°2 sur l'hypnose : révéler des secrets
Beaucoup de gens craignent que sous hypnose, ils pourraient révéler des secrets intimes ou des informations confidentielles sans pouvoir s’en empêcher. Cette peur est associée à l’idée que l’hypnose “force” les personnes à dire la vérité, sans filtre, comme un “sérum de vérité”.
Origine de cette peur
Elle remonte à la croyance que l’hypnose spirituelle permettrait d’accéder aux zones les plus enfouies de la conscience, et donc de forcer les gens à dire des choses qu’ils préféreraient garder privées.
Réalité
Là encore, cette peur repose sur un malentendu. L’hypnose n’est pas un état d’ivresse où le consultant perdrait le contrôle de ses paroles. En état hypnotique, le receveur peut toujours choisir ce qu’il souhaite dire ou non. L’hypnotiseur ne peut pas “extraire” d’information sans le consentement du consultant, car ce dernier reste conscient de ce qu’il partage. La relation entre le receveur et l’hypnothérapeute repose sur la confiance, et il est important que chacun se sente en sécurité pour partager ce qu’il veut.
Peur n°3 sur l'hypnose : ne pas se réveiller
Certaines personnes redoutent de rester coincées dans l’état hypnotique, incapables de se “réveiller” ou de revenir à un état normal de conscience. Cette peur est liée à l’idée que l’hypnose pourrait entraîner une perte durable de conscience ou une confusion mentale.
Origine de cette peur
Cette peur peut être alimentée par l’idée que l’hypnose spirituelle est comme un état de “sommeil” profond d’où il serait difficile de sortir sans l’aide du praticien, un concept souvent mis en avant dans les fictions ou les spectacles, le fameux 1, 2, 3 DORMEZ !!!
Réalité
L’état hypnotique n’est pas un état de sommeil profond, mais plutôt un état de relaxation et de concentration accrues. Dans les faits, une personne sous hypnose peut sortir d’elle-même de l’état hypnotique si elle le désire. En général, si le praticien arrête de parler, la personne sort naturellement de l’état hypnotique au bout de quelques minutes. Par ailleurs, les personnes en hypnose restent conscientes et peuvent réagir à tout événement extérieur qui nécessiterait un retour à la vigilance.
Peur n°4 sur l'hypnose : les faux souvenirs
Une autre crainte courante concerne la programmation de faux souvenirs sous hypnose quantique. Certaines personnes redoutent que l’hypnose puisse altérer leurs souvenirs ou leur faire croire à des événements qui n’ont jamais eu lieu. Cette peur est notamment répandue dans le cadre d'hypnose régressive.
Origine de cette peur
La peur des faux souvenirs est fondée sur des cas où des consultants, après des séances d’hypnose quantique, ont affirmé se souvenir de faits ou de traumatismes qui, après enquête, se sont révélés faux ou non corroborés.
Réalité
Les souvenirs évoqués sous hypnose quantique peuvent souvent prendre la forme de représentations symboliques de la réalité. Chaque individu interprète les événements de sa vie quotidienne à travers le prisme de ses expériences passées, de ses blessures et de ses traumatismes. Ainsi, un même événement peut être perçu différemment par chacun, influencé par cette interprétation subjective. L’inconscient, quant à lui, peut générer un souvenir, qu’il soit réel ou symbolique, dans le but de permettre au consultant de le comprendre et de s’en libérer lors de la séance d’hypnose quantique.
Peur n°5 sur l'hypnose : la manipulation mentale
L’idée d’être manipulé mentalement par un hypnothérapeute peut inquiéter de nombreuses personnes, qui craignent que des pensées ou comportements indésirables leur soient suggérés, comme un contrôle mental caché.
Origine de cette peur
La crainte de manipulation mentale est souvent associée aux représentations populaires de l’hypnose dans lesquelles le sujet perd toute autonomie sous les ordres de l’hypnotiseur. Les films et les émissions de télévision renforcent cette idée, montrant souvent l’hypnotiseur comme une figure mystérieuse capable d’influencer les pensées et les actions des autres.
Réalité
Dans le cadre de l’hypnose spirituelle, le praticien ne peut pas imposer des comportements contraires à la volonté du receveur. L’hypnose repose sur une relation de confiance mutuelle où le consultant reste maître de ses décisions. Les suggestions données lors de la séance sont des orientations que le consultant est libre d’accepter ou de refuser, en fonction de son ressenti et de son libre arbitre.
C'est d'ailleurs la première chose que nous apprenons en formation d'hypnose QSE (Quantique, Spirituelle et Energétique).
Peur n°6 sur l’hypnose régressive et les vies antérieures
L’hypnose régressive, que ce soit lors de l’exploration des vies antérieures ou de régression dans le passé actuel du consultant, suscite des peurs particulières. Certaines personnes craignent de revivre des traumatismes passés ou de faire face à des émotions trop intenses qui pourraient affecter leur bien-être psychologique.
Origine de cette peur
Cette peur est souvent alimentée par des témoignages de séances d’hypnose régressive où des personnes revivent des événements troublants. Certains croient également que l’exploration de vies antérieures pourrait réveiller des énergies ou des souvenirs trop intenses pour être gérés.
Réalité
Bien que certaines techniques d’hypnose régressive puissent amener le consultant à revivre des expériences intenses, les hypnothérapeutes qualifiés sont formés pour les accompagner dans ces moments et éviter toute surcharge émotionnelle. La plupart des hypnothérapeutes veillent à ce que le processus reste une exploration bénéfique et ne forcent jamais le consultant à revivre des situations au-delà de sa capacité émotionnelle.
Vous comprendrez qu'on ne peut pas s'improviser hypnothérapeute après avoir lu un livre sur le sujet. Le savoir être et savoir faire s'acquiert en formation.
Les peurs entourant l’hypnose sont souvent le résultat d’idées reçues et de représentations populaires. En réalité, l’hypnose spirituelle est un état de conscience modifié où le consultant conserve un contrôle important sur ses pensées et ses actions. L’hypnothérapeute agit comme un guide, mais ne peut pas imposer de comportements ou manipuler la personne contre son gré.
Pour ceux qui souhaitent s'orienter vers l’hypnose quantique, il est essentiel de choisir un praticien qualifié, de poser des questions pour dissiper les craintes et de se rappeler que l’hypnose est avant tout un processus collaboratif, basé sur la confiance et le respect de la volonté du consultant.
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